Les biais cognitifs : l’invité surprise de vos décisions quotidiennes

De votre panier d’épicerie à vos grandes décisions professionnelles, il y a un invité invisible mais puissant à la table : les biais cognitifs. Dans cet épisode du balado Esprit tordu, on vous propose un voyage fascinant à travers les mécanismes mentaux qui influencent nos jugements, parfois pour le meilleur, souvent sans qu’on s’en rende compte.

Écoutez le balado complet ici :

QUIZ !

Quiz : Identifiez les biais cognitifs

Identifiez les biais cognitifs

1/10
Scénario :

De quel biais s’agit-il ?
Explication :
Score actuel : 0/0

Quiz terminé

0/10
Score : 0%

C’est quoi, un biais cognitif ?

Un biais cognitif, ce n’est pas juste une erreur de jugement ponctuelle.
C’est une tendance systématique de notre esprit à dévier de la rationalité, souvent sans qu’on s’en aperçoive.
Pourquoi ? Parce que notre cerveau cherche à aller vite, à traiter l’info rapidement, en s’appuyant sur des raccourcis mentaux appelés heuristiques.

Référence phare : Thinking, Fast and Slow de Daniel Kahneman : un incontournable pour comprendre les deux systèmes de pensée qui façonnent nos décisions.

Le duo système 1 / système 2 : deux vitesses, deux styles de pensée :

  • Système 1 : rapide, intuitif, automatique, émotionnel.
  • Système 2 : lent, logique, analytique, épuisant.

Le hic ? Le système 2 est paresseux. Il valide trop souvent ce que le système 1 propose… même quand c’est biaisé.

Trois heuristiques qui nous jouent des tour

  1. Représentativité : juger selon les stéréotypes.
  2. Disponibilité : croire ce qui vient facilement à l’esprit est plus fréquent.
  3. Ancrage : s’accrocher inconsciemment à une première info.

Ces mécanismes, bien qu’utiles, peuvent nous induire en erreur de manière prévisible et répétée.

Des biais qui ont des conséquences bien réelles

Dans le podcast, on explore des cas concrets :

  • Recrutement biaisé (effet de primauté, stéréotypes implicites).
  • Erreurs médicales (diagnostics influencés par l’ancrage ou l’excès de confiance).
  • Décisions en entreprise (effet de halo, biais de confirmation, etc.).

Peut-on corriger nos biais ?

Pas complètement. Mais on peut apprendre à les apprivoiser :

  1. Développer une humilité cognitive.
  2. Engager consciemment le système 2 quand c’est important.
  3. Utiliser des outils structurants (checklists, grilles d’évaluation, procédures).
  4. Créer une culture de discussion autour des angles morts mentaux.

Peut-on corriger nos biais ?

Pas complètement. Mais on peut apprendre à les apprivoiser :

  1. Développer une humilité cognitive.
  2. Engager consciemment le système 2 quand c’est important.
  3. Utiliser des outils structurants (checklists, grilles d’évaluation, procédures).
  4. Créer une culture de discussion autour des angles morts mentaux.

Le biais ultime : celui qu’on ne voit pas

Même quand on connaît les biais cognitifs, on croit qu’on y échappe plus que les autres.
C’est le biais de la tâche aveugle.
Il montre qu’aucune prise de conscience n’est efficace sans un effort constant de remise en question.

Pour aller plus loin :

À vous maintenant !

Question finale du balado :
Que pourriez-vous mettre en place, personnellement ou en équipe, pour dépasser la simple sensibilisation aux biais cognitifs ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut